Slate Magazine
Récemment, j’étais interviewé par Laure Dasinieres pour Slate Magazine.
Laure Dasinieres — Édité par Émile Vaizand – 12 avril 2024 à 7h00
Les envies de jeux sexuels n’ont rien de malsain. Il suffit juste de se renseigner, d’en parler et d’essayer, « avec bienveillance et respect », comme le conseille Inanna Justice, dominatrice professionnelle.
Il n’y a pas une sexualité, il y a des sexualités, un intime partagé par chacun·e de nous, chacun·e à sa manière. Retrouvez chaque semaine la newsletter Intimité·s, un rendez-vous pour tous les âges, tous les genres, toutes les orientations sexuelles.
«My name is Dita, I’ll be your mistress tonight
I’d like to put you in a trance
If I take you from behind
Push myself into your mind when you least expect it
Will you try and reject it?
If I’m in charge and I treat you like a child
Will you let yourself go wild?
Let my mouth go where it wants to?
Give it up, do as I say
Give it up and let me have my way
I’ll give you love, I’ll hit you like a truck
I’ll give you love, I’ll teach you how to (oh)
I’d like to put you in a trance…»
«Erotica», Madonna (1992)
Quoi qu’il en soit, lorsque ces fantasmes sont là, reste à savoir quoi en faire. Vous l’aurez compris, cette chronique est marquée par le féminisme pro-sexe et il est hors de question de vous conseiller de briser net vos élans. Avant toute chose, l’idée est de commencer par balayer la honte et/ou le sentiment de culpabilité. Longtemps pathologisés, rangés du côté des paraphilies, les (envies de) jeux de domination et de soumission (D/s), quel que soit votre genre, n’ont rien de maladif, malsain, déviant ou pervers. Ça, c’est dit.
Reste que concernant la pratique de ces jeux, je suis assez ignorante. Alors j’ai fait appel à Inanna Justice, dominatrice professionnelle et créatrice de France Femdom. Nous nous sommes donc retrouvées un vendredi matin de décembre en visio pour débriefer, démythifier tout ça et pour qu’elle partage ses conseils d’experte pour débuter.