Une première fois
Je viens de terminer ma première séance avec Inanna Justice et j’écris ces quelques mots pour témoigner de ce qu’elle fut. Comme l’indique le titre, cette séance était ma première séance avec Inanna Justice. Ce n’était certes pas ma première séance de Domination, mais en sortant, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir vécu une première fois. Et quelle première fois! Pas une première fois violente, abrupte, rapide et consommée, non, mais une première fois intense, liante, lente et pleine de promesses. Des première fois comme celle-ci, on en prendrait bien tous les jours.
Il faut dire qu’Inanna Justice sait vous mettre à l’aise, et aussi vous amener là où elle veut. Dès le départ, elle fait en sorte que l’on soit prêt, propre et détendu. Une fois la glace rompue, la séance peut commencer. Je me retrouve rapidement à genoux, attendant que Madame me passe mon collier, symbole de ma soumission totale pour cette séance. Le collier, au départ, on ne le sent pas, c’est comme si il n’était pas là. Mais attention, quand Madame décide que vous le sentiez, elle saura vous le faire sentir, et de beaucoup de manières différentes: je me suis ainsi retrouvé à un moment donné entièrement et très fermement tenu du collier alors que je voyais Inanna ne bouger quasiment que le petit doigt: je ne sais pas comment elle a fait, je ne veux pas le savoir d’ailleurs, mais j’étais bel et bien tenu au doigt et à l’oeil.
Affublé de mon collier, je me suis donc retrouvé face à Inanna, qui s’est amusée à me titiller la bouche, le menton, le cou, les tétons, tout un tas de points chinois et à me griffer un peu partout par surprise. Très attentive, elle a fait en sorte que tout ceci soit plus de l’ordre du délice que du supplice: un délicieux supplice. A ce moment là, j’ai dit une chose que je n’aurais pas du dire, et là, les claques sont venues me rappeler à l’ordre directement: si vous lui déplaisez, Madame sait vous le faire sentir et je peux vous assurer qu’après ça, vous n’êtes pas prêt de recommencer. Ça rentre direct sans votre tête, et avec autorité.
À partir de ce moment là, je crois bien que j’ai perdu la chronologie précise des évènements. Ce dont je me rappelle très bien cependant c’est qu’à chaque moment, je me disais que si la séance s’arrêtait immédiatement, je serai comblé (et je le fus!). Une fois teasé comme il faut, Madame m’a alors attaché à des suspensions, sans que je sache à quoi je devais m’attendre. Et ce fut là un vrai délice de soumis, car Inanna sait manier les martinets et la cravache avec une sévère douceur qui comblerait même les non-masos. Mais ici encore, attention à ce que vous faîtes ou dîtes: un petit écart et vous pouvez oublier le mot douceur et ne garder que l’adjectif sévère… Une fois corrigé (ouille!), je me suis retrouvé dans la cage, où Madame s’est amusée à me tourmenter avec ses bottes. Etant un grand fétichiste des bottes, j’étais ravi à l’avance de ces tourments. Mais ne croyez pas que vous allez réaliser vos fantasmes, aussi explicites qu’ils soient: c’est Madame qui décide, et elle sait tourmenter de 1000 manières différentes. Heureusement, elle aime aussi récompenser votre soumission. Après quelques autres tourments que je passe pour faire court, Inanna m’a ordonné de m’allonger sur la cage et elle s’est amusée avec ses cordes, alors même qu’a priori je n’aime pas le bondage! Mais ici encore, comme pour l’ensemble de la séance, ses envies ont primé et elle sait si bien les partager ses envies que le bondage, j’ai adoré cela.
Vint enfin le temps de la délivrance, comme un avion qui atterrit sans qu’on s’en aperçoive, on se retrouve en douceur en train de baiser les bottes d’Inanna plein de reconnaissance, reconnaissance qui irradie le temps d’un social time bien plaisant. En conclusion, je souhaite à tout le monde de vivre une si belle première fois!