girl with whip

Les rires sadiques : témoignage janvier 2022

Les rires sadiques

J’avais déjà eu une expérience passée avec une Dominatrice professionnelle. Une courte expérience, 4/5 séances tout au plus. Une initiation. Cette Domina m’offrit une magnifique ouverture vers un monde inconnu, secrètement fantasmé, a priori impénétrable pour moi, sulfureux et interdit. Je lui en saurais toujours gré pour ça.

Mais je ressentais le besoin d’aller au-delà, de tester d’autres sensations, et aussi mes limites probablement. Surtout, je rêvais de scènes plus « hard », des fouets et des cravaches qui claquent autour de moi…une perversité et un sadisme plus assumés. Mais sans pour autant savoir exactement où aller, sans être capable de définir précisément mes envies et mes besoins. Et puis, sans savoir au fond si la réalité pouvait rejoindre le fantasme; allais-je tenir le (s) coup (s) ?

Obnubilé par ces pensées, je me suis mis à errer sur internet, à regarder certains sites spécialisés, à chercher. Et le hasard m’a conduit vers le site de Mme Inanna Justice. J’ai tout de suite été fasciné par les photos, les videos et ses écrits. J’ai tremblé en lisant le témoignage de certains de ses soumis ; j’ai été ému en lisant la bienveillance à travers les mots de Madame.

J’ai répondu à son questionnaire/formulaire de contact, en essayant de le faire bien, c’est-à-dire en tentant d’expliciter par écrit ce que j’aimais ou ce que je n’aimais pas en la matière. Exercice difficile puisqu’au fond, en bon débutant que je suis, je n’avais en réalité presque rien expérimenté…comment véritablement savoir ce que j’aimais ? Ce que je pouvais faire ou ne pas faire ? Je me lançais dans l’aventure.

Après un premier échange visio agréable fixé dès le lendemain, où j’ai pu faire la découverte d’une personne souriante et avenante (et rassurante donc), la première séance fut fixée deux jours après, un dimanche à 16h; très vite donc, presque trop vite me disais-je. A peine le temps de me préparer mentalement…enfin, en réalité durant ces 48h d’attente, non seulement je ne me préparais pas du tout, mais mon état de fébrilité bien au contraire ne cessait d’augmenter.

Je passais par toutes les émotions; l’excitation et l’appréhension grandissaient. J’esquissais toutes sortes de scénarios, je me faisais des films, je m’imaginais mille fantasmes anciens ou nouveaux qui pouvaient ou pas se réaliser, je me posais toutes sortes de question; en réalité je flippais bien comme il faut.

Et puis vint l’heure le jour et l’heure de se rendre au lieu dit; le stress atteint son paroxysme en arrivant au pied de son immeuble. Je montais les escaliers, la boule au ventre, la porte était entrouverte; je fus accueilli tout de suite par une femme magnifique, grande, jupe en cuir, bottes en cuir, aux deux yeux bleus perçants. Elle m’impressionna immédiatement, physiquement, et tout à la fois me mit immédiatement en confiance par son sourire radieux.

Je ressentis tout de suite dans son regard et par son sourire la bienveillance que j’avais appréhendée en lisant ses textes. Nous échangeâmes quelques mots autour d’un verre avant d’entrer dans le vif du sujet. Ce premier temps de mise en confiance passé, elle me proposa d’aller dans la salle de bain, de prendre une douche, de me mettre dans la tenue adéquate – c’est-à-dire nu – et de toquer à la porte une fois prêt.

Catsuit fouet sadique

Je toquai. Elle ouvrit la porte. Et là, je n’avais plus tout à fait la même personne en face de moi. Le regard avait changé, plus perçant, plus ferme, plus directif. Elle m’agrippa tout de suite le visage avec sa main droite. Elle me fixa de ses yeux bleus hypnotisants. Tout de suite, je ressentis sa volonté puissante d’assoir son contrôle physique et mental sur moi. Elle m’amena vers la pièce « équipée », me fit mettre à genoux, me mit un collier pour bien me signifier mon nouveau statut de soumis, inférieur, aux ordre, prêt à subir toutes ses envies sadiques…

Je ne rentrerai pas dans le détail de tout ce que j’ai vécu et qu’elle m’a fait subir, je garde cela au fond pour moi…À la fin de la séance, ultime marque de sadisme, elle me montra un dé et m’indiqua qu’elle me fouetterait avec son terrible dragon fouet single tail le temps indiqué par le dé…

Malheureusement – pour elle, coup de bol pour moi – le dé lancé par terre afficha le chiffre 1, 1 minute de supplice…elle était déçue manifestement…Elle fit claquer son fouet dans la pièce, le bruit sourd et mat qui éclata me fit trembler de peur…et d’un plaisir honteux nouveau. Elle commença à me faire goutter de son fouet, juste ce qu’il faut pour une première séance selon elle, pas trop pour ne pas aller trop loin. Elle me confia « tu as un corps à prendre des coups », sous entendu, on peut bien s’amuser ensemble.

1 minute, c’est à la fois long et court, surtout lorsqu’on a la sadisme de mettre devant soit, alors que l’on se prend les coups, le chrono qui défile…

J’ai encore les marques rouges bien présentes sur mes fesses et sur mes hanches…quand je les touche et je les regarde ce soir, au moment où j’écris ces lignes, je suis obligé d’avouer que c’est le moment que j’ai préféré de la séance…avec aussi celui où elle me susurra à l’oreille des paroles perverses, pendant qu’elle me martyriserait les tétons, en me disant que je « finirais par me branler en pensant à elle dans les prochains jours dès que je me frôlerais les tétons brûlants… ». Ses éclats de rire sadiques me font encore frissonner.

En allant voir Madame sans trop savoir ce qui allait m’attendre, et compte tenu par ailleurs de sa réputation de sadique « à la main lourde », je prenais le risque, peut-être, de vivre un très mauvais moment et de finir dégoutter à jamais du BDSM. Ce fut tout le contraire, tant elle sut alterner le sucré et le salé avec talent.

Je crains en définitive que Madame me rende addict à son sadisme, à sa perversité, à la chaleur de son corps, à son odeur, à son souffle chaud, à ses paroles susurrées au creux de mon oreille, à la puissance de son regard et de ses coups, au frisson que l’on ressent au contact de sa peau.

Madame vous m’avez enveloppé. Merci pour cela.

CRAVACHE CROP sadique

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