larmes de l'exstase bdsm

Les larmes de l’extase

Quelques jours avant la session tu m’as annoncé que tu voulais me dresser, et je savais qu’on devait parler des termes. Je m’attendais donc à une importante conversation ce qui avait déjà énormément activé mes nerfs, j’étais sous tension même avant de partir te rencontrer.

Pour ne pas alléger la tension, une succession de problèmes de transport m’ont fait arriver en retard. J’avais honte, j’avais couru et je transpirais. Heureusement, tu m’as reçu avec ton sourire, sans me faire sentir plus coupable de ce que je me sentais déjà. J’apprécie vraiment ta gentillesse, et je ferais tout pour que ça ne se reproduise pas. Non seulement c’est un manque de respect, mais je préfère aussi attendre quelques minutes en bas de chez toi, respirer et me calmer plutôt que de rentrer en courant.

 Tout a commencé par une agréable conversation pendant que je préparais les fleurs que je t’avais apportées, puis j’ai dû allumer les bougies réparties dans ton appartement. C’était bouleversant, car je voyais tous les jouets que tu avais disposés un peu partout, et je me demandais à quelle sauce j’allais être mangé. J’avais comme consigne de compter les bougies, et en plus tu me parlais de régime, j’étais trop bouleversé pour tout faire à la fois. Je ne suis qu’un homme, Madame, je ne peux faire qu’une chose à la fois !

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Tu m’as demandé de te servir un verre d’eau et autorisé à me servir un autre pour moi-même. Tu m’as fait m’assoir à tes pieds. On a discuté et je t’avoue que ça m’a fait du bien, car j’ai pu me calmer un tout petit peu. Je dois te dire que je me sens vraiment très bien à tes pieds, je commence à me rendre compte que je me sens bien dans le rôle de ton toutou, de ton chien. Je me sens donc à ma place à tes pieds.

 Tu m’as ordonné de t’embrasser les pieds, chaussés de jolies chaussures neuves. J’ai pris plaisir à le faire, je trouve que c’est une jolie façon de te montrer mon amour et ma dévotion. Tu m’as dit que ça ferait partie de mon protocole dorénavant, ce qui me va très bien. J’aimerais pouvoir t’embrasser les pieds chaque fois qu’on se rencontre (session ou pas), pas si longuement bien sûr, et probablement pas en public (quoique… je le ferais volontiers aussi en public).

Bref, j’ai fermé les yeux pour mieux sentir tes pieds avec mes lèvres et j’ai pris soin de bien les couvrir de bisous. Je ne savais pas jusqu’où monter et quand j’étais en haut tes pieds frôlaient mon sexe, ce qui est très excitant. Si tu avais voulu, j’aurais aussi embrassé tes talons ou la semelle de tes chaussures.

 Tu m’as ordonné d’aller dans la salle de bain et me dévêtir. Tu m’as fait étaler un drap par terre, puis aller chercher des menottes en cuir pour mes chevilles et mes poignets. Tu me les as mises, ainsi qu’un joli collier et une cagoule que je commence à comprendre marquent le vrai début des jeux. J’adore porter des menottes en cuir et le collier, ils m’aident à rentrer dans mon rôle de soumis. Suivant tes instructions, je me suis allongé par terre, tu m’as mis un bâillon et un bandeau, puis attaché en hogtie. J’étais aux anges (et très excité).

Tu as commencé à jouer avec de la cire chaude et des glaçons, tu sais que j’adore ! Au début elle n’était que tiède, c’était bon, mais j’avais faim de plus, heureusement tu es allée plus loin, ou plutôt plus rapprochée. Ça brulait, ça faisait mal, mais ça faisait un bien fou !

Une fois satisfaite du résultat, tu as commencé à m’enlever la cire, je voulais te caresser, mais j’étais encore attaché, quelle torture ! Tu m’as enlevé la cagoule et le bandeau, mais pas le bâillon ni le collier, et tu m’as envoyé à la douche pour me nettoyer.

En sortant de la douche, tu m’as enveloppé de plastique, momifié, bien serré comme tu sais que j’aime bien. Tu m’as allongé par terre et j’ai pu me cuire dans mes jus pendant que j’écoutais de la musique. Le temps a volé, par moments mon esprit a voyagé, je me sentais très bien, chaud, serré, immobilisé dans mon cocon, j’aime beaucoup la momification avec la privation sensorielle. Tu n’aurais pas été toi-même, sadique que tu es, si tu n’avais pas profité de mon impuissance pour me torturer les seins, mais je ne vais pas me plaindre !

Tu m’as mis un vibreur sur mon sexe, les vibrations à travers le film étaient exquises. Je t’ai demandé de m’étrangler, tu as bien voulu le faire, merci Madame. Même si on avait déjà joué avec l’étouffement, on n’avait pas parlé étranglement, je te confirme que j’aime énormément. Je me sens prêt à explorer ça avec toi, si tu veux bien, du fait de l’énorme confiance que j’ai en toi. Le plus dur c’était de ne pas pouvoir te caresser pendant que tu me torturais. Tu as dû lire ma pensée, j’ai senti la plante de ton pied qui s’écrasait sur mon visage, je me suis empressé à l’embrasser.

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 Tu m’as libéré de mon cocon, j’ai pleuré de joie, d’extase, de libération des tensions et problèmes qui me hantent ces derniers temps. J’ai senti ta main réconfortante sur ma poitrine, elle m’a aidé à me lâcher encore plus. C’était génial, je m’émeus en écrivant ces mots.

 Et j’ai un trou de mémoire là, j’étais vraiment en trance. Je suis peut-être passé de nouveau par la douche ? Disons que oui.

 Tu m’as mis une camisole de force, tu savais que j’avais envie de tester et…mmm que c’est bon ! Bien emprisonné, déjà bien à ta merci, tu m’as attaché la tête au plafond et obligé de jouer un jeu de concentration. Je devais me concentrer sur les différences entre des images pendant que tu faisais tout pour que je ne puisse pas me concentrer. Ma vision était limitée par la cagoule, et mon esprit perturbé par le bondage et tes actions sadiques. Le jeu était certainement biaisé contre moi, à ton plus grand plaisir (et au mien, pourquoi ne pas l’avouer).

Je dois te dire que le violet wand en particulier est très agréable sur les couilles (ça me ramenait prêt de la jouissance !), mais douloureux sur le gland. Comme tu alternais plaisir et douleur, la jouissance était impossible, mais la perturbation était intense. Je n’ai pas comme objectif de jouir en séance avec toi, si un jour ça arrive tant mieux, mais je ne m’y attends pas, rester frustré est tout aussi délicieux.

 Bien évidemment, j’ai échoué le test et j’ai reçu quelques coups de cravache sur mes fesses et des coups de pied dans mes couilles certainement bien mérités. Je dois te dire qu’à chaque coup de cravache, à chaque coup de pied, je sentais de plus en plus d’amour pour toi, j’avais de plus en plus envie de te faire des câlins.

Je t’avoue que j’ai été déçu de moi-même, car je sais que je n’ai pas bien encaissé les coups. Je me dis que si j’avais mieux encaissé, tu aurais pu même tester le fouet, auquel tu sais j’ai aussi peur qu’envie. Je me suis de nouveau ému, des larmes ont ruisselé sur mes joues et tu as fait ce qu’il me fallait le plus au monde, tu m’as serré entre tes bras. Là encore, les larmes me reviennent aux yeux pendant que j’écris !

 Une fois la punition pour avoir échoué administrée, tu m’as libéré de la camisole et fait allonger par terre, tu m’as prévenu que tu allais faire quelque chose qui pouvait me faire impression. J’ai immédiatement pensé à quand tu m’as légèrement brûlé les tétons avec ta cigarette (un bon souvenir !). Ce que tu as fait était tout aussi bien, utiliser de l’hydrogel pour me brûler la surface de la peau ! J’ai bien aimé, c’est chaud, ça fait mal, mais ça fait du bien ! Mon seul regret c’est que je ne pouvais pas le voir !

Tu m’as renvoyé à la douche, et toujours avec mon collier on est parti pour un dîner bien mérité avec une conversation très intéressante. Tes séances sont intenses, ton aftercare lui, il est épique.

Je suis à tes pieds, Madame, toujours et pour le long terme.

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