Des pieds à la tête
L’hiver approche, nous sommes en plein milieu de la saison automnale et les escapades continuent avec Inanna Justice. Pour ce nouveau weekend à la campagne, j’ai pu rester 2 nuits, et donc allonger ce moment qui par habitude est merveilleux. Je suis heureux de la retrouver, d’imaginer que nous allons pouvoir jouer de nouveau ensemble, et reprendre ces moments intenses là où ils se sont arrêtés… Nous rouvrons notre livre à l’endroit du marque-page…
D’une fois sur l’autre, nous ne pratiquons pas la même chose. Les jeux sont différents et dépendent beaucoup de l’inspiration, des envies, et ce weekend-là, de la météo aussi. Ce weekend aura été particulièrement doux en journée grâce à un soleil plutôt généreux. Inévitablement, nous avons joué dehors !
Madame est toujours une grande fan des jeux d’impacts, et je dois dire que les coups étaient particulièrement intenses. Ils se sont enchaînés, et dès la première après-midi, le tempo est donné. Je dois essuyer les coups qui s’intensifient. C’est dur, mais je l’accepte. La motivation pour recevoir le fouet et ses autres ustensiles, c’est avant tout la confiance que j’ai en elle. En effet, cela fait plusieurs fois que nous passons des moments ensemble, et aujourd’hui je ne peux que renouveler cette confiance. Grâce à celle-ci, je peux recevoir cette douleur, je peux l’analyser, la comprendre et l’assimiler. Elle sait mesurer l’intensité de chaque coup, et elle le fait avec bienveillance. Elle continue de s’assurer que je vais bien de manière constante. Je m’en remets à elle.
Grâce à cela, tout au long du weekend, je me suis laissé guider à travers ses envies, souvent perverses, à l’intérieur comme à l’extérieur. J’ai souffert pour elle, mais je me suis dépassé.
Comme indiqué plus haut, nous reprenons le livre ouvert. Nous sommes allés suffisamment fort pour que je tombe à plusieurs reprises sur des coups très forts. Au point que les larmes se sont remises à couler… J’avais hésité à dire « jaune » pour signifier la limite atteinte… mais rien n’est sorti… Nous avons continué le jeu jusqu’à ce qu’elle décide du bon moment… qu’elle a toujours jugé opportun. Elle sait gérer mes tremblements après la session de jeu.
Même si le weekend automnal s’est concentré sur des jeux d’impact, Madame prend soin de mon corps en entier. Elle l’use, elle s’amuse, mais n’en abuse jamais pour me préserver. Ce corps dont elle prend soin c’est…
- Les pieds : commencer par la pose d’un vernis rouge sur les ongles histoire d’amorcer une forme d’humiliation légère (selon moi), mais comme le vernis a été posé sur les mains également et que nous sommes allés faire quelques courses… Je vous laisser imaginer… Au final, je remercie mes poches de mon blouson !
- Les chevilles : pour y placer les menottes car il faut toujours pouvoir m’attacher en cas de besoin
- Les genoux : utiles pour amortir les chutes et se placer devant Madame
- Les cuisses : pour y placer de belles pinces à linges fortement douloureuses (combiné avec des coups de fouets, les secondes deviennent alors éprouvantes)
- Le pénis, la queue, ou le clito (au choix du lecteur !) : pour donner des occasions à Madame de la gifler, de la presser…
- Par derrière, l’anus : pour y placer le crochet anal relié à la suspension de la tête, ou juste pour me pénétrer avec une amie dominatrice (que je salue au passage !). Deux femmes avec un bon calibre qui vont jusqu’à entrer à la même adresse simultanément. Je ne peux qu’être reconnaissant envers elles !
- Le dos : une feuille blanche pour dessiner et laisser parcourir les instruments de torture. Les fouets sont toujours présents pour cela !
- Les tétons : toujours une zone qui donne de l’inspiration à Madame. Elle aime me voir souffrir, c’est normal.
- Les bras : souvent dans le dos pour respecter la position ordonnée, à défaut d’être attachés aux pieds pour être immobilisé au sol.
- Le cou : pour faire passer le collier si symbolique de ma soumission pour elle.
- La tête : pour y faire paraître un autre visage, cagoulé, maquillé par ses soins. Inanna est une véritable artiste pleine de créativité… Le rendu est toujours spectaculaire quand je me vois dans le mirroir.
… mais surtout… l’élément du corps qui reste l’essentiel de sa bienveillance, c’est le cerveau. L’aspect cérébral de notre relation permet de se dégager de notre quotidien et de s’enfermer dans une bulle. La confiance dans ce type de relation assure un bien être mental qui est inestimable selon moi. Ce bien-être perdure après que l’on se soit quitté car il permet de rebondir de plaisir pour imaginer la suite des aventures.
Souffrir et faire plaisir, voilà un loisir que j’aime pratiquer avec Inanna Justice, de quoi s’aérer la tête et faire le vide à l’intérieur. Le mental est très important dans cet univers. C’est d’ailleurs grâce au mental que j’ai pu m’abstenir d’orgasme 11 jours avant nos retrouvailles, pendant le weekend, et même au-delà car à ce jour où j’écris je cumule 17 jours d’abstinence, remplacé par un travail anal régulier… Une façon de se découvrir soi-même, qui sans elle, ne serait probablement jamais arrivée.
Merci pour ce bonheur si particulier.