23 Minutes
La circulation en région parisienne est toujours aléatoire je devrais le savoir.
23 minutes.
Une dizaine de minutes avant l’heure fatidique j’abdique et je fais un message annonçant que je suis en retard. J’ai vraiment horreur de ça et jure derrière cette Passat qui n’a pas compris que le feu était au vert.
Ainsi donc, c’est avec 23 minutes de retard que, pour la deuxième fois, j’entre dans la Justice Room. Madame Inanna m’accueille, comptabilise mon retard mais me laisse reprendre mon souffle : son donjon se mérite, cinq étages après une rue tout en montée.
Je lui remets la lettre épaisse que mon épouse m’a demandé de lui donner. Bien sûr je ne sais pas ce qu’il y a dedans. La lettre reste sur le table tant que je ne suis pas la dans la salle de bain.
Le rituel s’établît : Une douche rapide et je suis à genoux dans la salle de bain en la prévenant que je suis à ses ordres. J’entends un grand éclat de rire et Madame dire : « j’aime beaucoup les idées de ta femme ». Mon dieu ! Je ne suis pas sûr moi d’aimer…
Collier, masque, je suis entraîné en laisse dans le donjon. 23 minutes de retard ce sera le chiffre du jour. Mais Madame commence par mes seins. Ce sera un des thèmes de l’après-midi. Elle m’arrache quelques poils de la poitrine, me les mets dans la bouche. Puis elle m’enlève le masque, elle me montre, avec son grand sourire malicieux, le premier cadeau de ma femme : une petite trousse blanche de cinq pinces à épiler que Madame Inanna se dépêche d’inaugurer.
Première séance : fessée à mains nues, bien sûr 23. Mon dieu que j’aime. Puis c’est mes couilles qu’Elle frappe : beaucoup plus douloureux même si ça reste supportable. Deuxième « bonne idée « de mon épouse: glaçons dans le cul… froid mais est ce désagréable ? Poser la question est y répondre… ce qui est agréable aussi c’est Madame qui virevolte autour de moi, qui rit, se moque en arrachant quelques poils…. Je regarde le téléphone qui filme la séance et même si je dit à me femme par écran interposé qu’elle est vilaine, je pense au fond de moi que je l’aime et me réjouis de cette complicité avec Madame…
Saucissonné, Madame m’attache sur la croix. Mon cul reprends 23 coups avec de fines cannes… je perds un peu la notion des choses avec des variations dans la douleur…
Puis madame, malicieuse, m’annonce que l’heure est venue du goûter… Naïf, je vois rien venir… Troisième cadeau de ma femme à Madame Inanna: quelques croquettes destinées normalement aux deux esclavagistes félins de la maison…. En fait les croquettes de chats ont peu de goût, mais quand Madame recrache dans mon écuelle de la bouillie de chocolat, le plaisir d’être à quatre pattes, cul offert, à manger à même la gamelle est immense. Le plaisir dans l’humiliation…
Dernière scène… déjà? Que le temps passe vite. Je suis attaché sur le banc, cul offert. Je dérouille… les 23 coups sur la plante des pieds font mal, très mal. Puis le fouet: « pour les marques » me dit Madame, « que ta femme puisse en profiter » .. douloureux, je compte en criant chaque morsure… merci Madame… un temps de repos et madame me présente un gode ceinture. Je le suce avant qu’elle me fasse jouir quand elle me sodomise..
Je reviens doucement sur terre
C’est quand la prochaine?
L’attente c’est aussi du plaisir.